Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:08
Arrêt maladie: le gouvernement instaure un jour de carence dans le public et en ajoute un dans le privé

PARIS (AP) — Le gouvernement a décidé mardi d'instaurer un premier jour de carence dans la fonction publique, et un quatrième dans le secteur privé, avant le versement des indemnités journalières maladie. Les syndicats ont jugé ces mesures "inacceptables", la CFDT réclamant leur "retrait immédiat".

Fin octobre 2009, le gouvernement s'était déclaré défavorable à un amendement proposant d'ajouter un quatrième jour de carence dans le privé. Mais il avait été rejeté par les députés lors de l'examen du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2010 (PLFSS 2010).

Dans un communiqué, les ministres Xavier Bertrand (Travail), Valérie Pécresse (Budget) et François Sauvadet (Fonction publique) "proposent l'instauration d'un quatrième jour de délai de carence dans le secteur privé" qui devrait permettre d'économiser 200 millions d'euros. Par ailleurs, ils proposent, "par souci d'équité, l'institution d'un jour de carence dans les trois fonctions publiques".

La décision d'ajouter un quatrième jour de carence non pris en charge par la Sécurité sociale pour les salariés du privé avait été prise formellement par le gouvernement après l'abandon du principe d'une baisse de 6% des indemnités journalières prévue dans le projet de loi initial de financement de la Sécurité sociale pour 2012.

Mardi matin, lors de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée, le Premier ministre François Fillon s'était montré favorable à la création d'une journée de carence pour les fonctionnaires en cas d'arrêt maladie.

"On a eu ce matin le débat sur le délai de carence" dans le secteur public, a indiqué devant la presse le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, à l'issue de cette réunion hedomadaire. "Le point sur lequel nous nous sommes retrouvés de manière unanime, c'était de dire qu'on va passer à une journée de délai de carence dans le secteur public sur l'ensemble du traitement, puisqu'il y avait d'autre hypothèses qui étaient de ne la mettre que sur les primes", a-t-il expliqué.

Or, a-t-il relevé, "il y a une partie des fonctionnaires qui ont en moyenne des primes qui représentent 20% du traitement; en revanche, si vous prenez l'Education nationale, il n'y a pas de primes ou très peu".

Quant à savoir pourquoi les délais de carence n'ont pas été alignés dans les deux secteurs, M. Jacob a fait valoir "une différence importante: dans le privé, vous avez 75-80% de ces journées de carence qui sont prises en charge dans le cadre de conventions collectives ou d'accords de branche, ce qui fait qu'ils ne sont pas à la charge du salarié mais de l'employeur".

"Dans le secteur public, si on dit que l'employeur le prend en charge, cela veut dire que pour l'Etat, ça ne réalise aucune économie", a-t-il conclu.

La CFDT a réagi en réclamant "le retrait immédiat des mesures qui s'en prennent à la santé de nos concitoyens". "Encore une fois, au nom de la résorption de la dette et des déficits, le gouvernement entend faire payer aux salariés le prix de la crise d'un système qu'il soutient ardemment", a dénoncé pour sa part la CGT. "Accusés d'être trop malades, ils subiraient de nouveau une régression de leurs droits en matière de protection sociale".

"Le gouvernement poursuit dans sa volonté de faire payer la crise aux salariés du privé comme du public, sous prétexte de chasse aux économies", dénonce de son côté la Fédération syndicale unitaire (FSU). Pour la fédération, "au nom d'une soi-disant 'équité', il tire les droits de tous les salariés vers le bas en proposant d'allonger encore les jours de carence dans le privé et d'en instaurer une journée dans le public. C'est inacceptable. Ce n'est pas de créer un délai de carence dans le public mais de supprimer celui du privé qui serait équitable!".

Il y a deux ans, l'instauration d'un quatrième jour de carence dans le privé, proposé par amendement par le député UMP Yves Bur, rapporteur du PLFSS, avait provoqué une levée de boucliers, avant d'être rejeté le 30 octobre 2009.

"Le gouvernement n'est pas favorable à cet amendement", avait expliqué Eric Woerth, à l'époque ministre du Budget, deux jours plus tôt lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Mais ce que veut dire M. Bur, c'est que les arrêts maladie augmentent (...) Nous devons là-dessus continuer à être vigilants", avait-il ajouté. AP

tl/god/mw

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 07:51
L'effarante double vie de DSK

Jusqu'où ira "l'affaire du Carlton"? Les témoignages et les écoutes auxquels L'Express a eu accès révèlent en tout cas l'incroyable agenda 2009-2011 de l'ex-patron du FMI. Où se mêlent, entre ses obligations publiques, des rendez-vous privés avec ses amis lillois et leur escorte de "filles" tarifées. L'"affaire du Carlton" a basculé dans une autre dimension. Parties d'une sombre histoire de prostitution mêlant notables lillois et filles de joie, les investigations de trois juges, épaulés par la police judiciaire, révèlent un scandale inédit en France, à la confluence des "réseaux francs-maçons, libertins et politiques", selon les termes des magistrats dans une ordonnance. Même les frasques de certains élus de la IVe République paraissent fades en comparaison du système d'approvisionnement en call-girls mis en place pour satisfaire l'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn.

Selon les témoignages recoupés, les écoutes et autres textos dont L'Express a eu connaissance, ces parties fines n'avaient rien à envier aux "bunga bunga" italiennes de Silvio Berlusconi. Sous couvert de soirées libertines, un groupe, composé notamment d'un policier de haut rang et de deux entrepreneurs, a reconnu avoir "importé" des prostituées sorties des "maisons de débauche" belges.

Mounia, Béa, Jade et les autres ont détaillé, devant les enquêteurs, le comportement sexuel de DSK, jetant parfois un éclairage cru sur ses relations avec les femmes. De ces rencontres, elles conservent des souvenirs contrastés. L'une d'elles décrit un "homme attentionné", quand une autre dénonce sa brutalité. Ce dernier témoignage pourrait fragiliser sa situation aux Etats-Unis, où Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel de New York qui l'accuse de viol, le poursuit toujours devant la justice civile après avoir été déboutée au pénal.

Auparavant, l'ex-leader socialiste devra honorer un autre rendez-vous judiciaire, à Lille, où les enquêteurs veulent (...) Lire la suite sur lexpress.fr

DSK et les Français: "Une manipulation affective"

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:24
Réactions (122)

DOSSIER - Pour la première fois en France, le palmarès - filière par filière - des universités en Europe et dans le monde, en partenariat avec le Times Higher Education (THE). Nos conseils, l'avis des recruteurs et tout sur les nouvelles destinations qui sont les Harvard de demain.

Réactions (12)

Les pays émergents ont la cote chez les jeunes Européens. Une tendance encouragée par les universités asiatiques, qui s'adaptent et s'ouvrent au reste du monde.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:21
Réactions (122)

DOSSIER - Pour la première fois en France, le palmarès - filière par filière - des universités en Europe et dans le monde, en partenariat avec le Times Higher Education (THE). Nos conseils, l'avis des recruteurs et tout sur les nouvelles destinations qui sont les Harvard de demain.

Réactions (12)

Les pays émergents ont la cote chez les jeunes Européens. Une tendance encouragée par les universités asiatiques, qui s'adaptent et s'ouvrent au reste du monde.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:19
Réactions (11)

EN IMAGES - La police brésilienne a repris le contrôle dimanche de la Rocinha, la plus grande favela du pays, repaire de trafics. Objectif : pacifier les quartiers pauvres avant le Mondial de foot de 2014 et les JO de 2016. 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:18

TENNIS - En deux sets, 6-1, 7-6, le Suisse a battu le Français Jo-Wilfried Tsonga. Pour Federer, il s'agit de son premier tournoi de Paris-Bercy.
» Toute l'actualité du tennis

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:09

 

La compagnie Emirates a commandé 50 appareils 777 pour 18 milliards de dollars (13 milliards d'euros). Il s'agit du plus gros contrat, en valeur, qu'ait jamais conclu l'américain.
» L'aéronautique doit compter avec Abu Dhabi 

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:06
Federer passe le cap des 800 victoires

 

Roger Federer s'est adjugé la 802e victoire de sa carrière sur le circuit ATP pour se hisser vendredi en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, où il a pris le dessus sur Tsonga.

Après deux petits sets rapidement expédiés (6-3, 7-5) face à l'Argentin Juan Monaco, vendredi dernier,Federer est devenu le septième joueur de l'histoire à franchir la barre des 800 victoires en carrière.

Le Suisse avait remporté son premier succès sur le circuit en 1998 au tournoi de Toulouse face à Guillaume Raoux.

"Je savais que ça pourrait être spécial, quelque chose dont je pourrais me souvenir. C'est aussi une date facile à retenir, ça aide", a-t-il expliqué. "C'est sympa, c'est une victoire spéciale, parce que 800 ce n'est pas un petit nombre."

Le match face à Monaco ne restera pas dans les annales pour Federer, qui a été loin de se montrer sous son meilleur jour. Mais l'Argentin, 34e mondial, ne l'a pas poussé à se dépasser.

"C'est bien d'avancer dans un tournoi après un match où on n'a pas réussi sa meilleure performance", a estimé le Suisse."C'est comme ça qu'on gagne des tournois. C'est le genre de victoires dont j'ai besoin. J'espère que demain sera un meilleur jour."

Le N.4 mondial, titré chez lui à Bâle dimanche dernier, peut en tout cas considérer sereinement la suite du seul Masters 1000 dont il n'ait encore jamais atteint la finale.

Arrivé à Paris en pleine possession de ses moyens, il a les moyens de pousser un peu plus loin que l'an passé, lorsqu'il avait cédé en demi-finale devant Gaël Monfils, après avoir laissé filer cinq balles de match.

Pas de complexe pour Berdych

Il aura en face de lui samedi un Berdych qui a mis fin à l'invincibilité d'Andy Murray (N.2), battu 4-6, 7-6 (7/5), 6-4, au terme d'un match enthousiasmant.

Le Tchèque a mis 3h12 pour sortir l'Ecossais, à qui Paris ne réussit pas puisqu'il n'y a jamais passé le cap des quarts de finale.

Avant cette défaite, Murray avait aligné 18 victoires de rang (dont un forfait). Il n'avait plus connu la défaite depuis sa demi-finale de l'US Open, perdue contre Rafael Nadal.

"Probablement pas mal de gars diraient qu'ils sont fatigués, que la saison est longue et qu'ils ont besoin de repos, a remarqué Berdych. Mais je peux dire que je me sens bien, que mon corps est dans un bon état, que je bouge bien sur le court."

Le Tchèque, qui a assuré cette semaine sa qualification pour le Masters de Londres, ne fera certainement pas de complexe contre Federer, même s'il est mené 9-4 dans leurs face-à-face.

S'il n'avait pas battu le Suisse pendant quatre ans entre 2005 et 2009, il l'a dominé trois fois sur quatre ces deux dernières années. Il lui a surtout infligé l'un de ses revers les plus mémorables, en quart de finale de Wimbledon en 2010.

La journée avait sinon mal commencé pour les spectateurs parisiens, privés du choc entre Jo-Wilfried Tsonga et Novak Djokovic. Le N.1 mondial, encore gêné par l'épaule qui l'avait tracassé la semaine dernière à Bâle, a préféré ne prendre aucun risque et se préserver pour le Masters.

Tsonga affrontera samedi l'Américain John Isner qui atteint sa première demi-finale dans un Masters 1000, après avoir battu en soirée l'Espagnol David Ferrer, N.5 mondial, en trois sets 6-3, 3-6, 6-3.

L'Américain de 2,05 m a laissé parler toute sa puissance face à un Ferrer relativement décevant. Il pourra capitaliser samedi sur sa seule rencontre face à Tsonga, en 2009 à Washington, où il l'avait emporté.

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:02
Quand Mourinho est confondu avec Justin Bieber...

 

José Mourinho a brisé quelques coeurs samedi. L'entraîneur du Real Madrid a en effet été plus ou moins confondu avec avec Justin Bieber. "The Special One" a permis à sa fille de rencontrer la pop star canadienne, de passage dans la capitale espagnole. En sortant de l'hôtel, Mourinho s'est engouffré dans une limousine aux vitre teintées... que les fans de Justin Bieber ont pris pour celle du chanteur, relate la presse espagnole. Le technicien portugais a dû sortir du véhicule pour prouver qu'il y avait une légère erreur sur la personne, afin de pouvoir poursuivre sa route...A

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 16:00
La Russie livre des armes à la Syrie
AFP Mis à jour le 13/11/2011 à 15:19 | publié le 13/11/2011 à 15:11 Réactions(18)
 S'abonner au Figaro.fr

La Russie continue d'honorer ses contrats de livraison d'armes à la Syrie, puisque aucune décision internationale ne l'en empêche, a déclaré aujourd'hui un haut responsable du secteur cité par Interfax depuis le salon aéronautique de Dubaï.

"Puisqu'il n'y a aucune restriction aux livraisons d'armes à la Syrie, la Russie remplit tous ses engagements contractuels à l'égard de ce pays", a déclaré le directeur adjoint du service fédéral russe de coopération militaro-technique Viatcheslav Dzirkaln, cité par l'agence.

Allié de la Syrie depuis la période soviétique, la Russie avait déjà indiqué en août poursuivre ses livraisons d'armes à ce pays, en dépit des appels notamment de la secrétaire d'Etat américaine à se ranger du "bon côté de l'Histoire".

Les pays occidentaux réclament le départ du président Bachar al-Assad en raison de la répression qui a fait, selon les Nations unies, plus de 3500 morts depuis le 15 mars en Syrie. Début octobre, le président Dmitri Medvedev avait appelé pour la première fois le président syrien à accepter des réformes ou à démissionner. Mais la Russie s'oppose à toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions, insistant sur la nécessité du dialogue et faisant porter une part de la responsabilité des violences sur l'opposition elle-même. Elle a répété à plusieurs reprises qu'elle refusait toute ingérence, a fortiori militaire.

LIRE AUSSI :

» Syrie: l'ambassadeur à Paris convoqué après des violences 

» L'oncle de Bachar el-Assad lui demande de quitter le pouvoir

 Précédent Suivant 
Partager cet article
Repost0